La filière hippique a toujours été un secteur porteur pour la France. En effet, les rapports et les statistiques ne cessent de prouver que l’hippisme connait un engouement croissant. Plusieurs courses sont exécutées chaque année, au galop et au trot. Pourtant, l’État et la filière se sont forgé une relation assez complexe. Bien que l’hippisme soit une source de recette conséquente pour l’État, celui-ci a pris un recul conséquent par rapport aux financements destinés à la filière. La hausse des taxes réduit également l’espoir des propriétaires et passionnés qui investissent en amont dans ce milieu. Existe-t-il un avenir prometteur pour l’hippisme en France ? Quels seraient les scénarios envisageables ? Ne manquez pas la suite de cet article pour obtenir plus d’information sur ce sujet.
Les différents facteurs qui rendent l’avenir de l’hippisme incertain
D’un côté, la filière hippique fait face à de nombreux enjeux majeurs, notamment la mise en conformité de l’élevage équin : réponse efficace à la demande, veille au bien-être des animaux, diversité des races, etc. En outre, la filière doit considérer des points importants comme la pérennisation des emplois, le vieillissement des parieurs, les crises économiques qui réduisent le pouvoir d’achat, etc. À cela s’ajoute l’ampleur de la concurrence internationale sur le sport et les loisirs équestres qu’il va falloir maîtriser.
D’un autre côté, l’État se montre de plus en plus désengagé et indifférent envers la filière hippique. Cela se justifie par la hausse de la TVA de 7 % à 20 %, et ce, dans un contexte fiscal qui semble déjà relativement décourageant.
Tout cela entraîne la démotivation des investisseurs dans le milieu, ce qui réduit le nombre d’étalons destinés à la course.
Les scénarios à envisager pour un avenir prospère
Afin d’espérer un avenir prospère, la filière envisage de chercher des solutions pour réduire les coûts de production des chevaux et des services. Cela permettra d’optimiser l’efficacité économique du secteur. Il est également nécessaire de revoir l’utilisation des ressources pour renforcer la création de richesse, de compétence et d’emplois.
Une meilleure collaboration stratégique entre la filière hippique et le gouvernement est également souhaitée. Cela permettra de maîtriser les enjeux fonciers qui pèsent sur le secteur. Cette collaboration sur le long terme est une condition clé pour la pérennisation de l’hippisme dans l’Hexagone.
La filière hippique peut également entrer dans une réforme progressive en investissant dans la modernisation de l’expérience client. C’est-à-dire : moderniser les infrastructures, mettre en place une stratégie de marketing digital, etc. Tout cela a pour but d’optimiser l’attractivité de la filière et de répondre aux nouvelles exigences.
L’idée est de veiller à ce que la filière hippique soit complètement autonome d’ici 2030, tout en contribuant au financement de recettes de l’État.