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Publié le 08/09/2012 à 10h28
Il y a peu trois semaines un mois environ les jeunes poulains âgés de deux ans les « A » faisaient leur début en compétition officielle. Evidemment seuls les plus doués où les plus précoces déjà qualifiés pouvaient se permettre le luxe d’être les premiers leaders de la génération. Chaque année lorsqu’un propriétaire voit un de ses poulains débuter il est aux anges. Aux anges parce qu’il se prend à rêver d’avoir un « crack » en sa possession. Tant qu’un cheval n’a pas couru on espère toujours. Un propriétaire a les yeux de l’amour pour ses protégés qu’il considère parfois même presque comme ses enfants. Mais la chute est parfois brutale très brutale même et certains n’arrivent pas à s’en remettre. Les courses hippiques sont faites de joies mais surtout de déceptions et est beaucoup plus remplie la colonne des déçus que celle des heureux. Mais comment un propriétaire devient possesseur d’un yearling d’un poulain ou encore même d’une pouliche ? Soit il est éleveur et dispose de poulinières lui offrant de jolis petits rejetons tous les ans. Soit il achète à l’amiable directement chez l’éleveur ou alors troisième solution il va aux ventes ! Ce jour c’est la dernière solution qui nous intéresse puisque les cinq six et sept septembre du côté de Deauville se déroulait les fameuses ventes de yearlings. Les « B » étaient à l’honneur et nombreux ils étaient à se présenter sur le ring. Les jeunes étalons étaient mis à l’honneur mais les vieux tontons Cocktail Jet et compagnie prouvaient que leur cote de popularité était encore intacte...
Lors de ces ventes malsaines pour certains magnifiques pour d’autres il y en a pour tous les gouts même s’il faut avouer que les petits budgets ne sont pas à la fête face aux grosses fortunes. Durant ces trois jours de fête en terre deauvillaise tous les plus grands propriétaires du trot étaient présents. A l’image du galop certains allaient être dans tous les coups et prêts à tout pour décrocher le gros lot. Lors de ces ventes un homme Lucien Urano propriétaire de l’écurie Des Charmes a été très actif. Après avoir renfloué les caisses du côté de Deauville grâce à des ventes pharamineuse de yearlings notamment le fils d’Alpine Rose et de Sea The Stars a plus d’un million d’euros l’heureux propriétaire du Haras de Retz n’a pas hésité une seconde a sauté sur tout ce qui bougeait lors des ventes pour trotteurs. Déjà à créditer d’un top price Lucien Urano ne s’est pas arrêté en si bon chemin lors de la journée de vendredi. Séduit par Barrio Josselyn il allait sortir le carnet de chèque et débourser plus de 190 000 euros pour s’en rendre acquéreur. Une somme qui peut faire peur car quand on sait ce qu’il peut arriver à un poulain il y a de quoi être inquiet. Mais Lucien Urano a confiance en sa bonne étoile et pense même que ce fils de Scipion du Goutier a tout d’un futur grand. Magnifique de puissance il est vrai qu’il a un physique attirant mais il n’était pas le seul dans ce cas de figure aujourd’hui. Bill des Oliviers et Bonsam Castelets deux fils de Sam Bourbon allaient également faire s’affoler le compteur en étant adjugés respectivement 130 et 120 000 euros. Ready Cash n’était également pas en reste puisque quatre éléments de sa progéniture partaient à très bon prix et notamment le fils de Return Money une crack qu’il combattait en piste dans sa jeunesse. Le succès de ces ventes est toujours aussi fou et vu la folie des grandeurs qu’ont certains il ne semble pas prêt de s’arrêter !
Giovanni Laplace.
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