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Publié le 02/01/2012 à 17h08
Salut à toutes et à tous les amis et bienvenue sur notre site Turf Fr pour déguster une nouvelle petite brève en notre compagnie si agréable soit elle ! Même si nous savons que vous adorez par-dessus tous les débats l’histoire que nous allons vous compter est tellement belle que nous ne pouvions faire autrement que de lui accorder quelques lignes. Connaissez-vous Jean Pierre Barjon ? Pour les plus assidus vous savez tous que cet entrepreneur de renom qui a fait fortune dans la limonade est un propriétaire vainqueur du Prix d’Amérique pour les autres vous l’apprenez à la seconde. Dans la vie certains hommes sont bien plus chanceux que d’autres et Jean Pierre Barjon modeste soit il fait partie intégrante de cette catégorie de personnes gâtées par la nature. Avec son agréable sourire Jean Pierre Barjon rencontre Laurent Claude Abrivard et décide de se lancer dans l’achat de trotteurs. Pour ses deux premiers achats « Tonton Jean Pierre » comme il est surnommé se rend acquéreur d’un « N » et d’un « M ». Le N c’est le beau Niky qui fera une carrière extraordinaire en participant plusieurs fois au Prix d’Amérique. Le M c’est un certain Meaulnes du Corta… Ce grand cheval gagnera le Prix d’Amérique le Prix de France le critérium de vitesse de la Côte d’Azur et sera considéré comme l’un des plus grands chevaux de l’histoire. Imaginez alors que quelques propriétaires achètent pendant des années des chevaux de course en espérant tomber sur un crack ce Jean Pierre Barjon qui ne connaît rien aux courses de chevaux tombent sur deux champions d’exception. Grâce à ses deux fers de lance monsieur Barjon décide d’investir dans les courses en achetant un haras dans le centre de la France et en se montrant très actif sur le marché des transferts lors des ventes publiques ou privées...
Avec Une Lady en Or lauréate du Prix Albert Viel il a réalisé une très belle affaire puisqu’avec un compte en banque déjà bien fourni la belle a largement remboursé son achat depuis longtemps. Mais l’histoire suivante est encore plus folle. Alors qu’il se rend en Italie pour normalement acheter la belle Nonant le Pin qui vient de faire très belle impression sur l’hippodrome de Paris Vincennes Jean Pierre Barjon se voit essuyer un refus de dernière minute de la part des propriétaires italiens qui décident de faire marche arrière et de garder leur future crack. Alors sur place il se dit qu’il serait dommage de rentrer d’Italie les mains vides. De l’autre côté des Alpes il se renseigne alors très vite et sur des conseils avisés il se rend propriétaire de la prometteuse Nalda Nof. Réjouit mais légèrement déçu de n’avoir pu acheter celle qui ressemble étrangement à la championne Mony Maker il rentre en France plein de doutes car sa nouvelle acquisition court principalement sur une distance de 1600 mètres. Dès lors Laurent Claude Abrivard son nouveau mentor s’interroge sur sa tenue et son aptitude à monter la célèbre « colline » de Vincennes. Rapidement à l’entrainement elle rassure tout le monde en prouvant qu’elle a un très gros cœur. En compétition après une première prise de contact avec Vincennes où elle termine septième une magnifique quatrième place dans le Critérium Continental elle se présente au départ du Prix d’Angoulême où elle affronte… Nonant le Pin ! Calée dans le sillage de celle qui aurait du porter sa casaque Nalda Nof drivée par un Franck Nivard des grands jours la dépose sans aucune émotion et s’en va quérir un succès ridicule de facilité ! Comme quoi pour Jean Pierre Barjon le destin fait vraiment bien les choses…
Giovanni Laplace.
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