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Le samourai Brossard !

Prix de Seville Sabre Noir attendu ce vendredi dans le multi sur l'hippodrome de Cagnes sur Mer

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Publié le 17/02/2011 à 15h15

Madame mademoiselle monsieur bonjour et bienvenue sur notre site Turf Fr ! Souvent les littéraires stipulent que le fait d’écrire en langage parlé est une faute de français. Sur la forme ils ont certainement raison mais sur le fond est-ce vraiment très grave. Le but premier d’un édito d’un livre ou même d’une rédaction ou d’une dissertation quand on est encore à l’école est tout d’abord de se faire comprendre. Le reste la technique le respect de la langue française et tout ce qui s’en suit vient plus tard. Dès lors il ne faut jamais critiquer quelqu’un comme peuvent le faire Zemmour et compagnie sur la forme de l’écriture mais plutôt chercher à comprendre le fond de la pensée de l’auteur. Mais cela ne s’applique pas que pour l’écrit bien au contraire… Le français est une langue assez jolie à entendre mais compliquée à apprendre. La majorité des français parlent de manière simple sans employer des mots sortis de la cuisse de Jupiter. Mais quand vous écoutez des personnes hautement placées dans la hiérarchie ou encore plus simplement nos amis politiciens alors il est parfois très difficile de comprendre le sens de leurs phrases. Si nous vous parlons de tout cela c’est pour encore une fois vanter le mérite des professionnels du monde hippique car ils ont toujours su rester simples et ne jamais trop en faire. Prenons l’exemple d’un homme comme Son Altesse Karim Aga Khan. Ce monsieur qui force l’admiration et le respect sait parler plusieurs langues et de très belles manières quasiment sans accent. Mais quand vous l’entendez parler au micro d’Equidia quand ses champions réalisent de grandes performances l’homme reste modeste et ne joue pas un rôle qui consisterait à utiliser des mots tous plus incompréhensibles les uns que les autres. Dès lors messieurs les dirigeants de la société des courses françaises ou encore de France galop prenez donc exemple sur des grands hommes comme les frères Wertheimer ou Jean Michel Bazire qui malgré le succès ont toujours su rester intègres et réussi à se faire entendre mais surtout comprendre…

Allez ne nous égarons pas trop et revenons à notre passion commune les courses ! Comme toujours en cette période de milieu de mois de février le meeting d’hiver touchant à sa fin les nocturnes de Cagnes sur Mer reprennent leurs droits ! Après une première soirée endiablée mardi dernier l’hippodrome de la Riviera nous accueillera également ce vendredi 18 février 2011 avec un programme composé de sept courses assez intéressantes et notamment un quinté plus qui promet d’être explosif. Pour notre second édito nous aurions aimé vous présenter une course sur l’hippodrome de Pau ou de Graignes qui auront pour mission de faire l’animation durant toute l’après midi mais malheureusement nous n’avons pas trouvé chaussure à notre pied. Par conséquent nous avons été obligés de nous rabattre sur les multis qui se dérouleront sur l’hippodrome de Cagnes et particulièrement celui qui aura lieu dans la quatrième course du programme. Prévu aux alentours de 21h16 le Prix de Seville nous promet du beau spectacle comme celui que nous pourrions vivre dans le quinté du jour ou tout du moins de la nuit ! Sur le parcours des 2700 mètres de la belle piste de Cagnes sur Mer le départ sera étrangement donné à l’autostart. Evidemment la distance étant tout de même assez conséquente les numéros derrière la voiture joueront un rôle beaucoup moins prépondérant que si le tracé avait été réduit. Nos seize compétiteurs âgés de cinq ans et n’ayant pas encore gagné 65 000 euros durant leur carrière nourrirons donc tous des espoirs de victoire. Toutefois comme toujours dans les courses au final il n’en restera qu’un sauf en cas d’une égalité qui parait très improbable. Dès lors à nous de trouver le beau mâle qui franchir le poteau en tête avant ses petits camarades de jeu !

Actuellement un homme joue au roi Midas sur l’hippodrome de Cagnes sur Mer car tout ce qu’il touche se transforme en or. Bon j’exagère peut-être un peu car si le sympathique Denis Brossard était au sulky d’un âne je ne pense vraiment pas qu’il arriverait à remporter une course. Mais honnêtement ce professionnel intelligent réalise un excellent meeting sous l’impulsion de chevaux comme Pepa Red Flower Pot aux Roses mais également grâce au bon Sabre Noir (2). Après des petits réglages ce grand professionnel semble enfin avoir retrouvé les bons boutons pour ce cheval assez doué mais qui est capable de commettre parfois des petites bêtises. La dernière fois sur l’hippodrome du jour il a plaisamment gagné et l’a fait comme un cheva qui peut répéter rapidement. Avec un bon numéro en première ligne à l’auto il devrait rapidement être dans le coup et pourrait bien doubler la mise au plus grand bonheur de son entraineur !

La dernière fois Romuald Mourice qui est un excellent driver et qui gagne énormément de course sur la Côte d’Azur a peut-être été un peu trop offensif dans sa manière de piloter le bon Slow du Beauvoisin (3). Aujourd’hui le représentant de l’écurie Jean Benoit Lemoine retrouvera son propriétaire au sulky. Cheval doué et qui n’a pour le moment que très peu couru il reste encore en gros retard de gains et sera incontestablement bien mieux à patienter gentiment dans le sillage des leaders. S’étant parfaitement acclimaté à la piste cagnois depuis son arrivée dans les boxes du pote de Jean Michel Bazire il pourrait bien renouer avec la victoire après avoir conclu au troisième rang en dernier lieu. En tout cas s’il est tout proche à l’entrée de la ligne droite il pourrait ne pas y avoir photo !

Le troisième favori sera certainement le bon Soleil Castelets (1) qui sera encore une fois déferré des quatre pieds. Le pensionnaire de Jean Charles Féron est capable de mettre tout le monde au pas s’il se sort de son exécrable numéro un et s’il reste surtout au trot ce qui est loin d’être tout le temps le cas. Derrière ce trio magique des compétiteurs comme Sun de Vaugeois (8) qui est un cheval lunatique mais qui dispose de gros moyens Sancho Mip (6) second atout de l’écurie Brossard qui sera piloté par le très doué Loris Garcia Solean Tivoli (5) qui souffle un peu le chaud et le frois mais qui a une bonne pointe de vitesse finale ainsi que Sodosis (11) qui sera piloté par l’habile Florence Lecellier auront tous des ambitions qui paraissent amplement justifiées. Le roi Brossard restera t-il maitre chez lui devant un Jean Benoit Lemoine qui aimerait bien conquérir la Côte d’Azur ? Pour connaître le fin mot de l’histoire rendez-vous vendredi soir aux alentours de 21h15 ! A demain les amis et bonne chance dans vos paris…

Giovanni Laplace.

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