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Publié le 06/01/2012 à 16h48
Alors que nous portions un grand enthousiasme pour le quinté plus disputé vendredi après midi sur l’hippodrome de Deauville nous sommes finalement descendus de notre nuage aussi vite que nous y étions montés. Avec une arrivée digne d’un gros handicap et des chevaux qui n’avaient aucune chance à la base en train de lutter pour la victoire ce quinté n’avait finalement rien d’intéressant. Pourtant nous pensions sincèrement que des juments comme Lady Meydan Seeharn ou encore la belle Kya One pouvaient illuminer la piste deauvillaise. Finalement il n’en fut rien et comme souvent avec les quintés pour galopeurs nous restions sur notre faim. Dès lors faisons notre mea culpa et sachons reconnaître lorsque mauvais jugement nous avons eu. Avant d’aborder notre sujet du jour suivez bien Trotting Race que nous pensons capable d’être alignée au départ du Cornulier par son entraineur et qui pourrait normalement parfaire victorieusement sa condition physique ce samedi du côté de Vincennes. Les sujets ne se bousculant actuellement pas au portillon nous ne savions pas très bien dans quelle direction se diriger. Finalement à quelques semaines de la plus belle course du monde le Prix d’Amérique revenons sur tous les chevaux et les hommes qui ont marqué cette épreuve lors de la dernière décennie. Tout débuta pour le mieux lors d’une première édition du nouveau millénaire qui restera à jamais gravée dans nos mémoires. Le beau Général du Pommeau qui était alors notre petit chouchou déposait ses rivaux dès la mi tournant final et filait vers une victoire ridicule de facilité. Jules Lepennetier grand pilote trouvait alors une juste récompense avec celui qui restera assurément comme le cheval de sa vie. Lors de cette édition 2000 un certain Varenne terminait au troisième rang et avait soif de revanche...
Ayant énormément progressé il se présentait l’année suivante en position de favori et devançait un Général du Pommeau courageux. Le bel italien soutenu par tout un peuple rééditait l’exploit l’année suivante. En 2003 c’est un Prix d’Amérique manqué car Insert Gédé devait être sacré. Battu d’un petit nez par l’allemand Abano As le crack de Joël Séché n’inscrira finalement jamais son nom au palmarès du Prix d’Amérique. Entrainé en début de carrière par Philippe Allaire Késaco Phédo fragile mais doué remporte une édition 2004 plutôt creuse qui ne restera pas dans les annales. S’en suivent les années Jag de Bellouet où le crack de Christophe Gallier dévore tout sur son passage et éclabousse de sa classe et de sa puissance la cendrée parisienne. Offshore Dream pourtant pas un immense champion prendra sa succession en 2007 avant de doubler la mise en 2008 lors de deux éditions vraiment plutôt creuses. Pierre Levesque double vainqueur en tant qu’entraineur driver réussira un fabuleux coup de trois grâce au génial Meaulnes du Corta qui drivé par un Franck Nivard sensationnel gagnait d’une rue lors du dernier dimanche de janvier et rentrait dans la légende. L’année suivante en 2010 Oyonnax venait battre Quaker Jet et offrait le plus gros rapport d’un gagnant de Prix d’Amérique. Bien qu’étant un bon cheval Oyonnax ne sera jamais un crack avec un grand C. Le Crack le vrai l’unique c’est Ready Cash qui renvoya Maharajah à ses gammes lors d’une édition 2011 de toute beauté. Le petit prodige de la cendrée de Vincennes faisait enfin la loi chez les grands et sur ce qu’on voit cet hiver l’hégémonie de ce petit phénomène ne semble pas prête de s’arrêter !
Giovanni Laplace.
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